Du Mexique à la Syrie, de Marseille au Caire, cette exposition c’est 20 ans des meilleurs clichés de la vie mordante de cet artiste radical qui a frénétiquement shooté au quatre coins de la planète. Seul ou pour la fameuse agence de photo Magnum.
La scénographie de l’exposition est surprenante, c’est une pièce carrée remplie d’un patchwork de photos. Toutes de tailles différentes, des murs au plafond elles se superposent, tantôt encadrées tantôt sur papier peint.
Le Bal
La façon d’exposer est aussi punk que les clichés, on prend en pleine figure ce flot d’images, présentées dans une unique pièce. Voyage dans l’intimité d’Antoine d’Agata photographe de sa propre vie. Vie de drogué, côtoyant les prostitués et les milieux cradingues. Une partie de son travail, ses « photos de nuit » sont des « errances sexuelles et narcotiques » proches des travaux de Nan Goldine et de Larry Clark qu’il a côtoyés à New York. D’autres images de « jour », sont des photos de reporter de guerre comme les clichés saisissant d’une des prisons de Tripoli qu’il capte en 2001.
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A travers ces images incroyables c’est une patte qu’il expose, celle de photos floues et non cadrées. Antoine d’Agata se détourne de la forme photographique afin de capter les moindres détails de son sujet. Pour certaines séries de photos, il lâche même l’appareil et le confie à ses modèles afin de réduire l’espace entre le photographe et le photographié.
– Autour d’Antoine d’Agata : rencontres, performances, débats, lectures. Tout ce qu’il faut pour découvrir ou redécouvrir les images fantastiques de ce photographe improbable.
lemonde.fr
Du 24 janvier au 14 avril 2013,
Du mercredi au vendredi de 12h à 20h ; le samedi de 11h à 20h et le dimanche de 11h à 19h.
Le Bal, 6, Impasse de la Défense 75018
Métro : place de Clichy ligne 2 et 13