Les Fées Pâtissières avaient déjà bonne presse mais nous tenions à tester nous même cette pâtisserie. Le concept est simple. Une pâtisserie gastronomique de taille raisonnable pour une personne que l’on peut engloutir en 3-4 bouchées. Un concentré de qualité et de technicité pour une expérience gustative intense qui dure quelques minutes mais qui laisse un souvenir qui dure. L’idée est simple, mais pourrait bien faire sa place dans l’univers très concurrentiel de la pâtisserie parisienne.

La pâtisserie est située derrière le centre Pompidou. Nous ouvrons les portes de cette boutique, accueillis par une série de petits gâteaux présentés sous des cloches en verre tels des bijoux. Couleurs pastels, bois et plantes murales donnent au lieu une atmosphère rassurante et apaisante. Un petit comptoir intégrant une vitrine expose les œuvres de la maison. Parfaitement alignées et organisées, les pâtisseries semblent vous implorer de les déguster par leur présentation précise et colorée. A vrai dire, on est à la fois surpris par le dressage et ravi de reconnaître quelques classiques de la pâtisserie française qui ont été revisités : Baba, tarte au citron, religieuse, Saint Honoré, Paris Brest, Opéra, Fraisier (sublime au passage !) …

Nous passons à la dégustation. Pas facile de prendre en main ces petites pâtisseries assemblées dans la hauteur. Néanmoins, on arrive à croquer dedans en les tenant avec une certaine habileté. A la première bouchée, on comprend que ce sont des concentrés de sensations. Pour le fraisier, le descriptif vous laisse déjà imaginer ce que nous avons ressenti : « Biscuit à l’amande, croustillant praliné et pistache, confiture de fraise, crème légère à la fraise, et fraise fraîche » On y retrouve donc du croquant, de l’onctuosité de la crème légère et de la fraîcheur avec la fraise délicatement posée au dessus. Au delà de la qualité des produits et de la fraîcheur des pâtisseries toutes préparées le jour même, c’est avant tout les accords parfois originaux et la technicité qui sont impressionnantes. De même pour le Paris-Brest et son choux croustillant, praliné à l’ancienne, gelée de pomme verte, et crème mousseline noisette. Le Paris-Brest n’étant pas réputé pour être la plus légère des pâtisseries, la gelée de pomme verte apporte une touche de fraîcheur et de fruité. On apprécie aussi l’audace véhiculée par des saveurs régressives comme la fraise Tagada ou le Nutella utilisés avec parcimonie. Les pâtisseries de ces Fées sont idéales pour sublimer vos fins de repas et vos goûters.

Déborah Lévy et Sara Harb se cachent derrière ce concept. Ces deux Parisiennes passionnées, qui ont notamment fait carrière aux Etats-Unis, se sont associées avec Eddie Benghanem le chef-pâtissier du Trianon Palace à Versailles. Pour en savoir plus sur leur histoire, rendez-vous sur le site des Fées Pâtissières.