Oliva, c’est le nom de ce restaurant qui se trouve à deux pas de Madeleine, restaurant italien contemporain. C’est un bel endroit, une salle dont les murs sont marqués par des croquis de Léonard De Vinci, des boiseries et quelques cadres pour la déco. La disposition de la salle est agréable, avec des petits renfoncements comme des alcôves qui permettent une discussion aisée lors du diner. Chaises blanches ou banquettes cognacs ou grises éléphant, à vous de choisir où vous installer pour diner. Nous choisissons les banquettes pour le confort cosy.
Très bien reçus, on observe la carte du coin de l’œil sur des ardoises accrochées au mur et on se laisse tenter par l’œuf poché, crème de parmesan et truffe mélano ainsi que le culatello grana, un jambon sec accompagné d’un mesclun. Pour accompagner le tout, un Valpolicella Ripasso 2013.
C’est une entrée très douce qui nous est proposée. La crème de parmesan n’est en aucun cas salée, le chef a anticipé l’ajout de parmesan râpé par le client. L’œuf est cuit avec justesse, et le mariage avec la truffe n’est plus à présenter.
Le jambon n’est pas trop sec ni trop salé, et servi en bonne quantité, 5-6 tanches pour une entrée, on apprécie la générosité italienne. C’est une entrée de base simple, où on apprécie avant tout la qualité du produit sourcé.
Le vin est en accord avec les entrées, léger, et fruité sur la cerise et la mûre fraiche, c’est frais en bouche sans aucune amertume, c’est parfait pour commencer un diner.
La suite est assez traditionnelle pour un restaurant italien, choix de pâtes maison, tortelli, gnocchi ou encore risotto. Nous optons pour les tortelli à la sauge et au parmesan ainsi qu’à l’entrecôte aux herbes accompagnée de pâtes. Coté vin on choisit un Rosso Veronese 2012 avec comme cépage principal le corvina à 95%.
La pâte des tortelli est faite maison, bien al dente comme on l’aime, le mélange sauge parmesan fonctionne. C’est finalement un plat simple et on aurait aimé un twist dans ce plat pour qu’il nous surprenne.
L’entrecôte est saignante à souhait, et la sauce au herbe qui contient de la sauge également est parfaite avec. Le coté chlorophylle de la sauge apporte un twist que l’on apprécie, la garniture de pâtes à la sauce tomate légèrement aillée est simple et bonne.
Le Rosso Veronese est bien plus corsé que le premier vin, on monte en puissance, un fruité plus affirmé avec des notes suaves de fruits mûrs qui enveloppent le palais. Plus gourmand, il est parfait avec l’entrecôte.
Côté dessert on opte pour un amarettocaldo et un semifreddo. Des desserts simples. L’amarettocaldo est un peu comme un irish coffee avec de l’amaretto, le semifredo est une glace au lait accompagner de chantilly et d’un coulis de fruit rouge.
Au final Oliva a de quoi devenir un bon restaurant italien, il y a une bonne base et une bonne marge de progression notamment en cuisine où la cuisine familiale manque un peu d’originalité. On souligne le service très agréable et attentionné. C’est une adresse à suivre de près dans les prochains mois.
Oliva
16 rue Saussaies 75008 Paris
01 42 65 39 72