Dans un monde où on se demande si Paris Hilton doit oui ou non faire de la chirurgie esthétique pour continuer à symboliser une triste société de spectacle, notre jeune génération est en train de donner raison à Jacques Martin. Car, oui les enfants sont formidables ! Après King Krule, nos oreilles s’émoustillent désormais dans les collèges avec Birdy. Révélée grâce à sa reprise de « Skinny Love » de Bon Iver, dont le single s’est vendu à plus de 150 000 exemplaires au Royaume-Uni, cette jeune fille de 15 ans est en train de charmer le monde. Son éponyme premier album vient de sortir, et il est produit par la crème des producteurs anglais, James Ford (Arctic Monkeys, Klaxons, The Last Shadow Puppets) et Jim Abiss (Adele).
Issue d’une famille où chaque membre joue d’un instrument, Birdy compose sa première chanson à l’âge de 7 ans. Sûre d’elle, la gamine déclarait il y a peu sa détermination à faire carrière dans la musique : « j’ai toujours su que c’était une grande partie de ma vie ». A prendre davantage comme un cadeau de friandises pop plutôt que comme une révolution musicale, l’album est un assemblage de reprises à la fois judicieuses et organiques de répertoires antinomiques (Phoenix, The XX, Fleet Foxes, Cherry Ghost, etc.) En 2011, alors que nous avons perdu Amy Winehouse, R.E.M, Sonic Youth et tant d’autres, il est de bon ton qu’une fée de la pop vienne remettre un peu de fraicheur afin de raviver nos plus belles pensées. Vous dites Birdy, je dis miam miam !