A ceux qui pensaient que le monde s’arrêterait cette nuit, et qui aujourd’hui doivent se sentir bien naïfs, on conseille le lyrisme à la fois glacial et universel d’Amanda Mair. A dix-huit ans à peine, la belle livre ici une pop d’apparence FM et formatée, mais rigoureusement authentique. Parce qu’on connaît et apprécie ce genre de chansons aux mélodies pianotées et aux refrains imparables, son premier album éponyme, prévu le 28 janvier, est un régal. Et si vous ne nous croyez toujours pas, tendez plutôt l’oreille sur « Sense » où elle se fait héritière de l’éternelle Kate Bush. Une vision rafraichissante de faire de la pop scandinave.