Vous aimez le son garage rock des années 70, un peu sale et rugueux ? Le rock psychédélique ? Le mélange de saturations électro avec des riffs énervé de guitares et les voix qui vous transportent… loin, très loin ? Avec Tame Impala vous allez être servi.
En plus de ses plages, ses belles filles, ses surfeurs, ses kangourous (et ses rugbymen) l’Australie regorge de nouveaux talents, musicaux particulièrement. Exit les Midnight Juggernauts, Empire Of The Sun ou PNAU, c’est le label Modular Records basé à Sidney, en Angleterre et aux Etats-Unis qui déniche les valeurs montantes australiennes… Parmi les trouvailles australiennes on compte déjà Cut Copy, Bag Raiders, Wolfmother et Ladyhawke.
La dernière pépite se nomme donc Tame Impala, en référence à l’impala, sorte de petite antilope, légère et racée. Formé il y a trois ans, le groupe ne cesse depuis de se faire remarquer. Après un premier bon EP remarqué sur Modular Records en 2007, le groupe fait parler de lui sur les blogs et entamme même une petite tournée pendant laquelle ils montent pieds nus sur scène pour la petite anecdote. Dès lors, le leader du groupe Kevin Parker et ses potes vont travailler dur pour améliorer le rendu, la production et pondent finalement en juin dernier « Innerspeaker« , un LP de 11 pépites qui va, dès lors, les faire décoller littéralement de leurs terres australiennes.
Rien qu’en observant la pochette on comprend que ce disque n’est pas comme les autres : une forêt automnale à perte de vue, des couleurs psychédéliques, sorte de cover qui vous fait planer avant même d’avoir écouté l’album… en écoutant les 50 minutes qui composent « Innerspeaker« , on se rend compte alors que cette pochette correspond totalement à l’identité musicale de Tame Impala : un condensé de pur bonheur entremêlé de sonorités à la Ratatat, comme dans Alter Ego par exemple, des refrains à vous torturer toute la nuit (Desire Be Desire Go, Solitude is Bliss) mêlé à des mélodies psychédéliques (The Bold Arrow Of Time, It Is Not Mean To Be) des hymnes électro/pop/garage (Runway, Houses, City, Clouds et Lucidity) et des instrumentaux furieux (Island Walking ).
Que dire de la voix Kevin Parker bourrée d’effets euphorisants qui vous rappellera peut-être bizarrement celle du grand… John Lennon, à vous de juger.
Personnellement c’est un des meilleur LP que j’ai pu écouter cette année et apparemment je ne suis pas le seul puisqu’il a été récompensé au J Award 2010 pour le titre de meilleur album australien de l’année. Vous pouvez l’écouter dans son intégralité à cette adresse : http://www.deezer.com/fr/music/tame-impala#music/tame-impala
Pour ceux qui veulent aller plus loin, vous pouvez télécharger les podcasts de Tame Impala pour mieux comprendre leur univers.
Comme vous pouvez le voir les clips ne sont pas très net non plus…
Une deuixème vidéo ici:Tame Impala – Lucidity from Modular People.