Direction le Faubourg Saint Denis et son quartier populaire  pour découvrir le Bistrot Urbain. Nous n’arrivons pas dans un bistrot qu’on pourrait qualifier de traditionnel puisqu’une touche de design plus contemporain apporte une véritable originalité. Ce bistrot semble à la croisée de la tradition et de la modernité. Voilà qui nous donne la tonalité de la cuisine et nous avons déjà hâte d’y goûter.

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La première bonne impression vient de la carte. Elle tient sur une main et est très simple. Pas de choix foisonnant inutile. Vous trouverez forcément votre bonheur parmi les 5-6 entrées, plats et desserts proposées. Mais le plus important est que lorsqu’une carte est courte, le plus souvent, c’est le signe que le chef travaille des produits frais de saison et évite des soucis de gestion qui rendraient les plats médiocres par l’utilisation d’ingrédients congelés ou sous vide. Le Bistrot Urbain a eu l’intelligence de faire le choix d’une carte lisible et simple. Tout est fait maison avec des produits frais.

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Les entrées :

En entrée, nous avons pu déguster le ceviche spécialité de la maison, frais et pensé avec un jeu de texture très agréable mêlant le moelleux du poisson et le croquant des légumes crus. L’entrée idéale pour l’été. Le mille feuilles de légumes et mozzarella, particulièrement frais et goûteux est aussi parfait en cette chaleur. Le pesto apporte un assaisonnement pour apporter un peu de peps. La crème de brûlée au foie gras ravira les papilles gourmandes en quête d’onctuosité.

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Les plats principaux :

Alors que les intitulés des plats étaient tous plus alléchants les uns que les autres, citons par exemple: le pavé de cabillaud rôti, céleri rave confit et asperges; la poitrine de porc glacée au soja/miel et embeurrée de chou vert; le magret de canard (maison Rougié), risotto de petit épeautre aux pruneaux; nous avons jeté notre dévolu sur l’onglet de boeuf, pomme de terre et champignons poêlés. L’onglet est une pièce du boeuf que j’apprécie particulièrement car elle est très savoureuse et tendre quand elle est bien cuisinée. Nos attentes sur la qualité de la cuisson de l’onglet ont été dépassés. Pour un onglet saignant, la viande était bien saisie à l’extérieur et bien rosée à l’intérieur. La qualité de l’onglet a fait le reste. Une viande incroyablement tendre qui, malgré une présence plus faible de gras, laissait croire qu’elle fondait en bouche. La portion est correcte et les accompagnements complétaient l’onglet sans prétention mais avec une grande justesse. Les petits champignons poêlés apporte une texture supplémentaire à ce plat simple mais bien exécuté.

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Les desserts :

Le fruit est omniprésent sur la carte : macaron à la pêche rôtie, clafoutis aux cerises ou sabayon aux fraises. Nous avons choisi ce dernier car nous voulions un dessert frais et léger. L’émulsion est plutôt réussi et les fraises de qualité. On apprécie beaucoup les éclats de pistache caramélisés qui apportent du croquant au dessert. Le dressage en revanche, mérité d’être revu.

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Sans hésitation, on peut affirmer que le Bistrot Urbain est une valeur sûre surtout avec son menu entrée-plat-dessert à 36 euros. Nous pensons qu’avec un petit effort supplémentaire sur le dressage, ce restaurant peut mieux valoriser la qualité de ses assiettes.

Bistrot Urbain
103 Rue du Faubourg Saint-Denis,
75010 Paris