Les feuilles jaunissent, le temps s’est raffraîchi et les journées se font plus courtes. C’est le moment de sortir les pulls, de déguster des plats réconfortant et d’ouvrir de bons flacons. Aberlour s’inscrit complètement dans cet état d’esprit. Pour cela, la marque nous a invité à un atelier assez hors du commun et inattendu. La surprise nous attend dans les cuisines du fameux restaurant de la place de la Madeleine : Lucas Carton. C’est le chef Julien Dumas qui nous accueille pour un atelier qu’il a mis en place spécifiquement pour nous : le découpage de volailles. Faisans et autres canards n’attendent qu’une chose : se faire lever les filets. Quel rapport avec Aberlour me direz vous ? La marque a toujours été proche des chasseurs qui ont fait de ce whisky le leur. Par ailleurs, il s’accorde très bien avec ces mets issus de nos forêts et notre terroir. Mais revenons à nos moutons volailles. Julien Dumas fait preuve d’humour et de pédagogie pour nous expliquer comment découper un canard de A à Z. A l’aide d’un couteau redoutablement tranchant et une bonne connaissance de l’anatomie de l’animal, il découpe avec une facilité déconcertante la bête. Et finalement, ce n’est pas si compliqué. Âmes sensibles, s’abstenir, les boyaux et le sang sont de la partie. Mais c’est passionnant et cette expérience utile me permettra sans doute de mieux découper le poulet que l’on cuisine à la maison.
Une fois l’atelier terminé, nous nous rendons dans un appartement pour une soirée accord mets-whisky. Le lieu est assez incroyable, cosy, classe et spacieux, complètement dans l’esprit que l’on associe à Aberlour. Nous enchainons la dégustation accompagnée de mets spécialement préparés pour l’occasion. Le lien avec notre atelier de découpe de volaille ? Une magnifique tourte au canard et au foie gras, pour un mariage gourmand avec le whisky.
Le Aberlour 12 ans d’âge :
- Nez : Senteurs fruités de pomme, assez douces.
- Bouche : Épicé, puissance grâce au Sherry, cacao et fruités.
- Finale : Toujours de la puissance avec une touche légèrement boisée.
Le Aberlour 18 ans d’âge :
- Nez : boisé, légèrement chocolaté, les fruits secs et confits.
- Bouche : Poire poché à la vanille, épicé, pomme confite, chocolat.
- Finale : épicé, fruits à chair blanche, belle longueur en bouche.
Le Aberlour 40 ans d’âge :
Avant toute chose, je tiens à dire que cela a été un vrai privilège de déguster un whisky bien plus vieux que moi. Mais l’aspect gustatif reste pour moi le point le plus important. L’âge ne veut pas dire qu’un whisky n’en sera que meilleur. Et si je devais résumer ma dégustation, ce 40 ans trouve un équilibre absolument intéressant entre le 12 ans et le 18 ans en prenant le meilleur des deux. Mais le plaisir qu’il procure ne vaut pas le montant auquel il est commercialisé en tant que tel. Au delà, du plaisir de la dégustation, c’est une bouteille qui ravira les plus grands fans et qui reste sans doute « collector ».
- Nez : boisé, légèrement chocolaté, les fruits secs et confits.
- Bouche : Puissance légèrement fruité et épicé.
- Finale : Boisé, épicé, très belle longueur en bouche.
Aberlour est une valeur sûre. Si l’on met de côté la particularité du 40 ans d’âge, les whisky sont très bons et vous pouvez les acheter les yeux fermés. Ils sont également très accessibles pour les personnes qui ne connaissent pas le whisky. Les flacons d’Aberlour prendront une place originale en apéritif ou pour terminer le repas.