Pleaz s’était enthousiasmé pour le premier album de Granville. C’est pourquoi on s’est rendu au premier gros concert parisien de ce groupe après la sortie de leur album. C’était à la Maroquinerie dans le 20e , on vous raconte :

21 H le concert commence en douceur, lumières pâles, quatre coups de baguettes du batteur et le quatuor envoie la musique, ils jouent un premier morceau : Les Voiles. Petit à petit la lumière laisse apparaître Melissa, la chanteuse. Avec elle on fredonne déjà les refrains de leur musique mélancolique.

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On sent la joie de ce jeune groupe sur scène. A plusieurs reprises Sofian, le guitariste, s’adresse au public : « C’est ouf d’être là ! ».

Effectivement tout est allé très vite pour eux, il y a deux ans ils jouaient pour la première fois. Le succès de leur beau premier album, Les Voiles, leur donne une vraie dynamique. Entre deux morceaux, le groupe avoue : « il y a une heure on a enfin compris que c’était Notre concert ».

Ils savourent sur scène et ça se voit. Du coup nous aussi on ferme les yeux et on se laisse porter. Ils enchaînent assez vite les titres, Adolescent, Macadam, Polaroïd : ils jouent leur album. Nous on les accompagne, bercés par la douce voix de Melissa et par leurs sonorités Moderne Pop. Bière à la main, le public est très divers, deux amoureux, quarante ans, dansent un slow tandis qu’au premier rang devant la scène, quelques uns des fans absolus se déhanchent, ils sont aussi jeunes que les Granville.

« Mince, on voudrait pas que le temps passe si vite » lance Sofian. C’est vrai que les 12 titres de l’album ça fait court pour un concert et le public en redemande gentiment. Il règne une atmosphère tout a fait particulière dans la salle. On ne sait pas qui sont les plus charmés : les quatre musiciens sur scène ou leur public conquis, fans des morceaux qui résonnent encore mieux en live. Finalement, Granville joue un de ses titres phares, Jersey. C’est dans cette dernière partie du concert que l’ambiance monte d’un cran. Le public chante, sur scène Melissa hausse la voix, Jersey c’est bien leur tube et pour ce soir l’hymne de la soirée.

C’est entre les « Je t’aime ! » des filles et les cris de joie du public que Granville fait deux rappels. Emus, on l’est avec eux. Ils jouent deux fois les mêmes chansons, tant pis, ils n’ont pas d’autres titres pour le moment. Et on danse encore, les mains levées, et on a envie d’applaudir ces types heureux, qui ne se prennent pas la tête. Univers à la Best Coast, notes de musique rondes et pop californienne, voix sublime en français : Ça c’est Granville. Nous, on a passé une super soirée !! Merci.