CHRISTINE-THE-QUEENS

 

Il est des productions bien trop courtes. La dernière de Christine & The Queens (l ‘EP Nuit 17 à 52) est de celles-ci : ça groove à tout-va, ça affole tous les compteurs en terme d’énergie, d’extravagance et de virtuosité et ça nous laisse comme des ronds de flan. Heureusement, entre la première et la vingt-deuxième minute (ce qui n’est déjà pas si mal pour un EP), on trouve énormément de choses : de petits tubes enthousiasmes (« The Loving Cup ») aux prouesses sensuelles (« Wandering Lovers »), en passant par des arrangements pleins de malices (« Starshipper »). Autant dire que l’électro-pop de la française a tout pour plaire.