Tout commence un soir, à l’agence, derrière mon l’écran. Devant moi, mes 2 collègues, tapotant avec ferveur sur leur clavier et agitant leur souris dans tous les sens.

Un soir ? À l’agence ? Effectivement cela est à priori paradoxal. Et pourtant non ! Car comme dans toute agence de communication qui se respecte, il existe les fameuses charrettes. Mais si, vous savez bien, ces fameuses soirées où vous bossez comme des forcenés sur un projet à rendre le lendemain ?! Et bien, aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est à cette occasion que j’ai découvert le groupe torontois Crystal Castles. Quoi de mieux que leur musique pour retrouver la forme et l’envie de tout boucler le plus rapidement possible ?

Car c’est définitif, Crystal Castles, c’est LE groupe qu’il vous faut pour vous détendre tout en étant performant. Écouter leurs albums, « Crystal Castle » (2008) et « Crystal Castles II » (2010), c’est pour moi comme un lavage de cerveau, positif et efficace.

Ca vous effraye ?! Vous n’avez pas tort. Le beat est aussi entraînant qu’oppressant. C’est d’ailleurs l’association de ces boîtes à rythme à des bruits électroniques de jeux vidéo old school, extrêmement caractéristique du groupe, qui produit cet effet si surprenant. Sans oublier la multitudes de petits cris poussés par Alice. Son chant, est une réelle expérience auditive, qui peut d’ailleurs être désagréable à la première écoute.

Cependant, prenez garde, car le résultat est très addictif.

Ethan, au clavier, est chargé de créer ces mélodies qu imprègnent cruellement votre cerveau et semblent le plonger dans une totale léthargie. Dans un premier temps. Car une fois détendu, place au martelage auditif. Le rythme s’accélère, les morceaux s’enchainent et vous en redemandez. Moi-même d’ailleurs, je ne comprends pas vraiment pourquoi…

Oui mais voilà, comme j’aime et que j’en redemande, je ne cherche pas à comprendre. Je ne fais qu’écouter. En boucle. Au travail, à la maison, dans le métro… je ne peux plus me défaire de ce fabuleux duo.

Le clip de « Countship Dating », illégalement samplé par Timbaland pour 50cent et qui donna lieu à des poursuites judiciaires.


Au départ, j’écoute uniquement leur premier album et seule une sélection de pistes me plait. « Love and Carring » est, sans hésiter, ma préférée. Mais ce dimanche 28 août, tout change. Édition 2010 du terrible Rock-en-Seine (mon baptême) et grosse révélation. Crsytal Castles clôture  cet événement de la façon la plus magique et envoûtante qu’il soit. 22h15, alors qu’Arcade Fire (dont on apprendra plus tard l’arrêt du show pour cause de pluie) réunit la majorité du public du festival, ce duo canadien déboule sur la scène de l’Industrie, sous une nuée d’applaudissements. Après à peine 15mn de concert déluré, la pluie fait son entrée. De plus en plus drue, elle détrempe l’ensemble des spectateurs qui, transportés par cet effet glaçant, frissonnent de plaisir. Les quelques parapluies qui se risquent à pointer leur nez se referment quasi instantanément. L’ambiance ne s’y prête absolument pas. Le son se mèle à la pluie et, aussi étonnant que cela puisse paraître, tout le monde apprécie.

C’est mon cas. Je garde un souvenir mémorable de ce premier concert de Crystal Castles. Jamais je n’ai apprécié d’être sous la pluie, comme tout un chacun. Mais cette expérience unique m’a convaincue : la musique peut vraiment être quelque chose d’exceptionnel.

Un extrait de leur fabuleux show à Rock-en-Seine.

Alors, lorsque j’ai appris que Crystal Castles serait en concert le 30 octobre prochain, à La Cigale, je n’ai pas hésité une seule seconde… Faites de même !

Voici le lien pour réserver vos places dès maintenant :

http://www.digitick.com/crystal-castles-health-en-concert-la-cigale-paris-30-octobre-2010-css4-digitick-pg101-ri658869.html