J’en ai rêvé, elle l’a fait ! En une chanson Lana Del Rey a bouleversée ma vision de la pop music. Sublime, voilà plusieurs mois que le clip de « Video Games » tourne sur les blogs du monde entier. Tel l’univers des films de David Lynch, que l’on adore, Lana Del Rey y suggère tous les archétypes du film noir de la fin des années cinquante : la posture, le chant, l’ambiance vintage et l’esthétique. Si, d’ici peu, elle devenait l’un de nos objets fantasmatiques, cela ne nous étonnerait point. D’autant qu’elle se réapproprie sans gêne tous les mythes hollywoodiens, de la femme fatale à la jeune fille brisée. Marylin Monroe et Nancy Sinatra, si vous m’entendez…
Bizarrement, la voix de cette blondinette aux lèvres étranges, me ramène à l’odeur des chrysanthèmes. Et pour cause, à 24 ans, celle qui se nomme Lizzy Grant dans le civil porte déjà (Video Games, son premier E.P sort ces jours-ci) le chant du cygne sur ses épaules. De fait, après la mort d’Amy Winehouse, survenu au début de l’été, on se rassure d’avoir trouvé une nouvelle icône qui suggère à notre imagination (la mienne, c’est déjà fait !) de se laisser aller à ses plus folles envies.