Jack White, a sorti ce lundi 23 Avril son premier album solo : Blunderbuss. C’est à l’occasion d’un concert de dernière minute ce dimanche 22 avril, qu’il a présenté ce premier opus avant sa sortie officielle. C’est véritablement à un live exceptionnel auquel nous avons pu assister à la Cigale, qui permet d’affirmer, sans hésitation, que Blunderbuss est l’un des albums de l’année.
Jack White revient aujourd’hui avec ce premier album qui est une très belle réussite. Rares sont les albums qui vous séduiront dès la première écoute, disponible sur itunes depuis plus d’une semaine, et en streaming sur Spotify (disponible ici). C’est par les videos de son passage au Saturday night Live que j’en découvre les premiers titres : Sixteen saltines et Love interruption. L’ambiance de l’album est annoncée: à la fois très rock et rythmé comme on pouvait s’y attendre; on y retrouve des sonorités plus calmes, blues et folks qui permettront à chacun de s’y retrouver.
L’écoute de cet album se fait sans aucune interruption, à aucun moment nous prend l’envie de zapper. On prendra même plaisir à en réécouter certaines et cela dès la première, Missing Pieces. Rien n’est à jeter rien n’est à oublier, tous les titres sont bons, visants même l’excellence : Freedom at 21, I’m Shakin’. Comme une impression d’écouter des classiques avant l’heure à l’instar de Weep Themselves to Sleep.
Love Interruption
Qu’on ne s’y trompe pas c’est un album fait pour le live et le concert de dimanche le prouve. Le charismatique Jack White, personnage tout droit sorti d’un Tim Burton, est sans aucun doute fait pour la scène. La salle surement conquise d’avance, n’en demandait pas tant. Sur scène, Jack White joue en alternance avec deux groupes, un groupe féminin et un masculin, il choisit le jour même avec qu’il décide de passer sur scène.
Pour Paris c’est un groupe entièrement masculin qui se présente à nous. Ce qui est explique sans doute qu’il n’a pas interprété Love interruption (à mon grand regret), et peut-être aussi l’impressionante énergie développée tout au long de ce live. C’est surement à un tout autre concert auquel assisteront ceux qui verront le groupe de filles. Plusieurs grand moments notamment sur Seven Nation Army qu’il a interprété lors du rappel, d’un coup nous n’étions plus du tout lassé par cette chanson (les arrangements y sont pour beaucoup).
Pour ceux qui l’ont loupé je vous conseille vivement de vous rendre à un de ces concerts! Seconde chance aux Eurockéennes de Belfort (le 1/07), et sur la scène de l’Olympia (le 2 et 3/07).
Sixteen Saltines & Freedom at 21 – Later with Jools Holland