Par Julie et Francis

Metronomy – The Bay (extrait de l’album The English Riviera sorti en avril 2011).

Impossible de commencer cette seconde Pleazlist de la saison estival sans penser à Metronomy. Avec la sortie de leur album The English Riviera Joseph Mount et ses amis ont frappé un grand coup cette année. Cet album est certainement le meilleur concentré de pop qui nous ait été permis d’écouter depuis très longtemps. The Bay fait partie des nombreux tubes de cet opus, c’est pourquoi nous vous conseillons d’embarquer la totalité des titres de l’album pour accompagner vos vacances.

SBTRKT – Pharaohs (extrait de l’album SBTRKT sorti au mois de juin 2011).

On ne sait pas grand chose de ce producteur anglais, lui qui s’avance masqué sur scène lors de ses concerts et qui ne donne que très rarement des interviews. Alors que ses premières productions et remixes semblaient le rattacher assez facilement à la scène dubstep anglaise, la sortie de son premier album au mois de juin est venue prendre à contre pied les adeptes de SBTRKT (à prononcer « Subtrakt »).

On retrouve notamment des sonorités plus légères voire pop dont le producteur ne nous avait pas vraiment habitué auparavant ainsi que de très belles voix dont celle de Sampha et de Yukimi Nagano (Little Dragon). Le titre Pharaohs avec Roses Gabor à la voix et au groove impeccable devraient vous en convaincre.

Caribou – Sun (extrait de l’album Swim sorti en avril 2010).

Et si c’était Caribou qui gardait le soleil en otage ?
Avec l’incroyable « Sun » sorti l’an dernier, Caribou nous offre le titre parfait pour la b.o de notre été. Vagues hypnotisantes, voix lancinante, Caribou nous démontre une fois encore qu’il est un véritable alchimiste en maniant intelligemment les touches éléctro, pop et en y mêlant sa voix aérienne.

Le tout marque ainsi sa mue définitive entre la pop de The Milk of Human Kidness, et le psychédélisme subtil, parfaitement dosé de Swim. Cité à plusieurs reprises comme meilleur album de l’année 2010, Swim recèle de titres qui font sensations. À réécouter d’urgence.

The Drums – Money

Pas la peine de checker son calendrier, oui ce titre vient de sortir, non il ne date pas des 50’s. Et pourtant…
Savant mélange de pop planante, d’influences post-punk et de sonorités new wave, The Drums est à lui tout seul un ovni musical. En l’an 2011, ce quatuor new yorkais n’a rien de commun avec son époque.

Ni le style, ni la musique, ni le physique, et c’est ce qui en fait la magie. Quatre garçons sortis tout droit d’une machine à remonter le temps. On les imagine à Londres dans les années 50, à faire twister le dancefloor.

Pleaz les avait déjà repéré en 2009 avec leur titre Let’s go surfing. Tous les ingrédients étaient alors réunis : une pop acidulée, une rythmique simpliste, efficace, une voix planante. Un tube des 50’s.

Sortie du deuxième album de The Drums « Portamento » le 12 septembre, en concert au Nouveau Casino (109 Rue Oberkampf, 75011) le lendemain.

Washed Out – Feel It All Around (extrait de l’EP Life of Leisure sorti en 2009, à télécharger gratuitement ici).

Révélé par la blogosphère en 2009 avec la sortie de quelques ovnis d’électro-pop au moment où la chillwave (mouvement musical qui consiste à faire de la musique avec peu de moyens, de manière totalement indépendante, avec une part importante donnée aux synthés, filtres et autres reverbs ou échos pour un résultat planant) était en pleine explosion.

Ernest Greene aka Washed Out produit une musique qui mélange sonorités à la fois nostalgiques, ensoleillées voire aquatiques sur un rythme lent. La sortie de son premier album ultra sensuel cette année nous a largement convaincu, mais nous vous invitons plutôt à redécouvrir le titre qui a révélé Washed Out en 2009, accompagné d’un fan clip 100% estival.

Auteur, compositeur, interprète, musicien, rappeur, soul man, Mayer Hawthorne ne tarit pas son registre d’artiste. Très vite repéré par Nova lors de la sortie de son single Just Ain’t Gonna Work Out/When I Said Goodbye en 2008, le jeune soul man du Michigan sort son premier album A Strange Arrangement en septembre l’année d’après, sur l’excellent label californien Stones Throw Records.

Sacré avec le titre Green Eyed Love, Mayer Hawthorne change de registre avec No Strings produit par Classixx. Il nous offre un morceau de soul estival, vibrant, où sa voix cotonneuse vient délicatement nous caresser les oreilles. Puis arrive la touche de Classixx. Des nappes électro, des synthés qui brillent, une once électrique qui vient sublimer la sensualité émanant de l’artiste.

Mayer Hawthorne – No Strings (Classixx Original) by stonesthrow